Ce qu’il ont en eux d’Amérique : Billie de Montfort

Ce qu’il ont en eux d’Amérique : Billie de Montfort

Actualités

21 janvier 2019

Dans notre série autour du Grand Prix d’Amérique, nous allons voir ce qui lie les prétendants à la plus prestigieuse course du calendrier via leur pedigree. Qui sont les aïeux des champions d’aujourd’hui ayant eux-même marqué l’histoire du Grand Prix d’Amérique. Nouvel opus avec Billie de Montfort.

Elle est une réelle référence dans la promotion des « B » qui regorge pourtant de très nombreux champions. Billie de Montfort est en effet la lauréate du premier Critérium réservé aux trotteurs nés en 2011. Lauréate du Critérium des Jeunes en février 2014, Billie de Montfort n’a plus quitté le haut niveau depuis.

Elle représente l’élevage de Philippe Dauphin qui est aussi son propriétaire. Son père Albert était quant à lui le propriétaire du père et du grand-père de Billie, Jasmin de Flore et Vivier de Montfort. Les deux avaient le potentiel pour courir le Prix d’Amérique mais ont dû stopper leur carrière respective avant de passer à l’âge mature. Jasmin de Flore affiche tout de même trois succès de Groupe I dont deux Critériums alors que son père Vivier de Montfort avait réalisé l’exploit de remporter le Prix de Paris à l’âge de 5 ans et d’être aussi classique au monté. L’Amérique lui tendait les bras mais le destin en décida autrement.

Pour trouver trace d’un acteur principal du Prix d’Amérique dans le pedigree de Billie de Montfort, c’est toujours du côté paternel qu’il faut se tourner mais du côté d’Etoile de Pasteret, la mère de Jasmin de Flore. Son père est Mon Tourbillon, trotteur doté d’une classe exceptionnelle et issu de l’élevage incontournable de la famille Viel. Sa promotion des « M », surtout chez les « Viel », avait révélé trois chevaux de haut niveau : MoktarMarco Bonheur et donc Mon Tourbillon. Un réel champion dont le début de carrière aura été marqué par de nombreuses places honorifiques dans les Classiques : 2ème des Critériums des 3 ans et des 4 Ans, il allait finir 3ème de celui des 5 Ans. Le Critérium Continental allait tout de même lui permettre de décrocher une victoire de prestige. Incontournable membre de l’élite, il remporta aussi deux Prix de France, deux Prix de Sélection, deux Prix de l’Atlantique et un Grand Critérium de Vitesse de la Côte d’Azur. Comment le Prix d’Amérique put-il lui échapper ? En tombant sur des exceptions de l’histoire : Lutin d’Isigny qui avait rendez-vous avec son fabuleux destin (en 1985), puis un an plus tard le légendaire OurasiMon Tourbillon conclut ainsi deux fois 2ème du Prix d’Amérique et une fois 4ème pour sa première participation (en 1984). Mon Tourbillon superbe challenger donc mais jamais gagnant de la plus grande course au trot du monde. C’est probablement de lui que tient Billie de Montfort sa superbe longévité et sa combativité.