Dans cette série autour du Grand Prix d’Amérique, nous allons voir ce qui lie les prétendants à la plus grande course du calendrier via leur pedigree. Qui sont les aïeux des champions d’aujourd’hui ayant eux-même marqué l’histoire du Grand Prix d’Amérique. Premier volet avec Bird Parker.
Quand on a pour père Ready Cash comme c’est donc le cas pour Bird Parker, la liaison avec le Grand Prix d’Amérique est directe et totale. Son géniteur a lui même gagné deux Grands Prix d’Amérique, a déjà généré un double vainqueur avec Bold Eagle. D’autres fils de Ready Cash sont en lice cette année et plusieurs occasions seront donc données de revenir sur ce cas.
Ce qui est notable dans le pedigree de Bird Parker, c’est la présence du côté maternel de deux chevaux ayant à leur façon marqué aussi l’histoire du Grand Prix d’Amérique. Tout d’abord Fakir du Vivier, le grand-père maternel du quadruple lauréat de Groupe I. Celui-ci fut le champion de sa promotion et remportait consécutivement les Critériums des 3 Ans, des 4 Ans, Continental mais aussi le Prix de l’Étoile et deux fois le Prix de Sélection avant, logiquement, d’émettre de grandes ambitions dans le Grand Prix d’Amérique 1977, pour sa première participation. 4ème, il prenait rendez-vous avec l’édition suivante. Mais face à la surprise Grandpré, Fakir du Vivier devait se contenter de la médaille d’argent. Pour sa troisième participation, en 1979, il concluait 3ème. Au coeur d’un exceptionnel palmarès manque donc cette victoire dans l’Amérique qui lui semblait pourtant promise.
Toujours dans la lignée maternelle de Bird Parker figure un autre grand nom de l’histoire des courses : Fandango (son arrière-grand-père). Grand champion éclectique, notamment dans sa jeunesse (auteur notamment du doublé Critérium des 3 Ans / Prix de Vincennes), il aura signé une série extraordinaire de 38 victoires consécutives au cours de sa carrière. Au coeur de celle-ci, deux Prix de Cornulier. Son histoire à lui avec le Grand Prix d’Amérique est indirecte. C’est en effet en devenant un exceptionnel reproducteur qu’il a su transmettre ses qualités à de nombreux champions du Trot Français. Il est ainsi présent dans les pedigrees de très nombreux vainqueurs de Grand Prix d’Amérique : Lutin d’Isigny (Prix d’Amérique 1985), Queila Gédé (Prix d’Amérique 1989), Ténor de Baune (Prix d’Amérique 1995), Abo Volo (Prix d’Amérique 1997), Dryade des Bois(Prix d’Amérique 1998), Jag de Bellouet (Prix d’Amérique 2005), Kesaco Phedo (Prix d’Amérique 2004), Offshore Dream(Prix d’Amérique 2007 et 2008) et Oyonnax (Prix d’Amérique 2010) et même Ready Cash (en sixième génération).
À Bird Parker de prendre le relais de ses illustres aïeux. Il a rendez-vous avec l’Histoire, avec son histoire, le 27 janvier prochain.