Daniel Redén fait le buzz

Daniel Redén fait le buzz

Actualités

19 janvier 2017

« Je veux gagner le Prix d’Amérique ! ». Voilà ce qu’a déclaré Daniel Reden à quelques jours du Grand Prix de Belgique, la 12e étape des EpiqE Series. Même s’il met la barre très haut, le metteur au point aura quatre belles cartes en main pour tenter de défier Bold Eagle et Timoko le 29 janvier prochain.

A l’orée du meeting d’hiver, Daniel Redén avait déclaré au journal Paris-Turf avoir « au mieux quatre chevaux, au pire zéro » au départ de la Grande Course. C’est donc carton plein pour le scandinave, dont les stats sont éloquentes sur le sol français depuis son premier partant (gagnant) en janvier 2015 : 12 victoires et 11 podiums pour 43 courses, soit une réussite de 53% dans les trois premiers (2 succès et 6 places pour 14 courses depuis le début du meeting d’hiver 2016-17). S’il faut préciser que son champion Call Me Keeper y est pour beaucoup concernant les chiffres « à la gagne » (10 succès chez nous), In Vain Sund vient tout de même d’enlever un semi-classique (Prix de Croix, le 14 janvier), et huit autres de ses protégés ont pris une médaille d’argent ou de bronze.

Invité d’Equidia Turf Club il y a deux jours, l’homme de 37 ans a, par ailleurs, autant de succès sur les réseaux sociaux que sur la piste. Il suffit de se rendre sur son compte Twitter (plus de 11.000 abonnés) pour s’en convaincre. Au travers de clips et de photos, on y découvre une joie de vivre qu’il transmet visiblement à ses chevaux !

Mais outre sa passion pour le trotteur, Daniel Redén doit sa réussite aussi au grand metteur au point suédois Stefan Melander, chez qui il a fait ses classes pendant quinze ans. Puis en 2008, Redén devient l’entraîneur particulier de la Stal Zet (écurie Zet), et se trouve aujourd’hui à la tête d’environ 80 éléments, basés à Örsundsbro, à peu près 80 kilomètres au nord-ouest de Stockhölm. L’écurie compte également un petit effectif chez Jimmy Takter aux Etats Unis, où Redén s’est aussi fait un nom en dénichant Trixton aux ventes en 2012. Deux ans plus tard le poulain s’est adjugé le célèbre « Hambletonian » réservé aux meilleurs 3 ans américains, devant le phénomène Nuncio, gagnant depuis du grand classique scandinave, l’Elitloppet, à Solvalla, en mai 2016.

Chez lui, en Suéde, Daniel Redén s’est distingué à 100 reprises l’année dernière, remportant, notamment, la très convoitée « Breeders Crown » avec In Toto Sund. Réussira-t-il à exaucer son rêve avec l’un de ses quatre partants le dernier dimanche de janvier ? Pour voir la vidéo de Daniel Redén au centre d’entraînement de Grosbois, cliquez ici.

(Source Turfcom).