Réussir à gagner la même année le Grand Prix d’Amérique, le Grand Prix de France et le Grand Prix de Paris, relève de l’authentique exploit. Auteur du grand chelem en 2017, Bold Eagle remet son titre en jeu. A la clé, un incroyable jackpot de 150 000 € offert au propriétaire du trotteur parvenant à remporter les trois épreuves.
Trois distances différentes
Trois des plus convoitées courses de trot, disputées sur des distances radicalement opposées. Le défi est de taille. Au menu, le Grand Prix d’Amérique et ses 2700 mètres de la grande piste de Vincennes Hippodrome de Paris, la distance dite « classique » alliant vitesse et endurance. Puis vient le tour du Grand Prix de France, mettant à l’honneur la vitesse pure (2100 mètres, départ à l’autostart) avant l’ultime rendez-vous, le marathon de Vincennes Hippodrome de Paris : le Grand Prix de Paris. Une course longue de 4150 mètres où la tactique de course s’avère déterminante.
Un club très fermé
Après Gélinotte (1956-57), Jamin (1959) et Bellino II (1976), Bold Eagle a intégré l’an passé le club très fermé des lauréats de Triple Couronne. En sera-t-il de même en 2018 ? Rien n’est moins sûr car la suprématie du crack entraîné par Sébastien Guarato est mise à mal depuis le début du meeting d’hiver. Pour rappel, le challenge de la Triple Couronne récompense les meilleurs propriétaires, entraîneurs et chevaux au départ des trois épreuves de prestige, toutes labellisées Groupe I. Les meilleurs acteurs seront honorés et recevront leur prix à Vincennes Hippodrome de Paris, à l’issue du Grand Prix de Paris, ultime joute de la Triple Couronne.